Colmar Mini Club - Les Celtes
 
 
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   

 



Total délire chez les celtes 

 Les huitièmes jeux olympiques celtes de Logelheim ont tenu toutes leurs promesses avec 22 équipes et 180 participants. Le Moppet Show, l'association organisatrice, avait à nouveau construit un oppidum dans un méandre de l'Ill, l'abona (rivière) qui traverse la localité.

Le druide Bieberix et le barde Mannix, avec leur clan, avaient concocté un programme superbe et délirant de 11 jeux d'adresse et de force qui mettaient les participants à dure épreuve. Dès l'ouverture, l'ambiance était fun et c'est dans un délire total que ce déroulèrent ces jeux olympiques celtes. La bonne humeur et les gauloiseries devenaient le lot commun de ces épreuves dont beaucoup étaient marquées par des jeux imposant l'utilisation de l'eau. Les athlètes n'ont pas eu peur de se mouiller et de francs fous rires ont émaillé les performances réalisées.
Le jeu du coton tige, un classique incontournable, a permis quelques plongeons mémorables. Alors que le baby foot humain ou le ski à six sur trois planches a démontré que la culture sportive traditionnelle peut parfois être prise en défaut. Parmi les nouveaux jeux, il faut relever que l'imagination des organisateurs ne peut pas être prise en défaut, car il faut y penser pour transvaser une bouteille d'eau pleine dans une vide avec une paille. Ou les jeux de la cruche ou de la louche ont autant douché les participants qu'ils ont permis de remplir les récipients adéquats.  

Une attention particulière est à porter sur les costumes dont l'originalité et la recherche de cette petite touche faisant la différence était appréciée par le nombreux public présent. Les templiers, écossais, gaulois avec cornes, manants et autres groupes de barbares ont assuré le show avec bonne humeur et cabrioles époustouflantes. La remise des prix, à 18 h, permit aux organisateurs de remettre aux équipes gagnantes de superbes et originaux trophées sculptés dans un bloc de bois. De quoi garder un excellent souvenirs de ces délirants jeux olympiques celtes.
Puis ce fut l'heure du banquet, un boeuf à la broche, car tout se termine autour d'une bonne table chez les gaulois. La nuit se termina par le traditionnel son et lumière retraçant la vie quotidienne dans un village celte, et l'embrasement final de l'oppidum avec un exceptionnel feu d'artifice tiré des berges de l'Ill.
Le village de Logelheim a vécu, toute la journée de samedi, à l'heure des celtes, qui s'étaient installés dans la plaine rhénane il y a plus de 2 000 ans. Après les jeux olympiques celtes qui se sont déroulés dans la journée avec son ambiance délirante, le soir venu ce fut l'heure de la fête, du banquet et des réjouissances.
Le traditionnel banquet, composé de boeufs à la broche, a été animé par le groupe Schoum-s qui, avec son répertoire traditionnel, a transformé le terrain de sports de Logelheim en véritable woodstock alsacien. La présence de milliers de personnes a offert un grand succès à cette manifestation et a confirmé la fête celte de Logelheim comme la plus grande des fest noz alsacienne.
 L'oppidum, le village gaulois construit par les organisateurs, a eu les couleurs et les formes des lieux de vie de ces très lointains ancêtres. A la nuit tombée, tout était en place pour le traditionnel son et lumières retraçant la vie quotidienne des compatriotes d'Astérix et d'Obélix. La dépouille d'un sanglier a été pendue au mur d'une hutte et un potager avec des légumes traditionnels a permis aux femmes de récolter les fruits de la terre que vénéraient tant les druides.
 Le forgeron a travaillé le fer alors que les hommes se sont entraînés au jeu des armes qui battaient la mesure du temps qui passe. Les enfants, insouciants, se sont amusés dans leur rondes quand, soudain, a surgi le mal sous forme de spectres sanguinaires traduisant les superstitions et les peurs ancestrales des populations de l'époque. Les fiers guerriers des bords de l'Ill n'ont rien pu faire contre les effets spéciaux des assaillants anéantissant le bonheur quotidien d'une population dépassée par les événements. Le village n'a alors plus été qu'un champ de ruines et Bieberix, le druide, a retrouvé une lande désolée où ses charmes lui ont permis de composer les philtres nécessaires au sauvetage de son village.
 Mais la peur, prégnante, a poussé la population à fuir le village, porteur de malédictions. Tout juste à temps avant l'embrasement général de l'oppidum, ponctué par un exceptionnel feu d'artifice.
 La saga des celtes de Logelheim a apporté encore beaucoup de bonheur au public, et la suite des aventures gauloises locales est déjà en gestation pour l'an prochain.



 

 
 
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