Colmar Mini Club - Zimmerbach 68
 
 
   
   

 

     

     

          

Passions dévorantes

     Plus d'une centaine de propriétaires de véhicules anciens ont participé à la 7e exposition organisée par la 2ACZ (association des animations culturelles de Zimmerbach), sous le soleil et dans la bonne humeur.

Et avec une fréquentation en nette hausse, les organisateurs avaient le sourire, dimanche à Zimmerbach. Venues par grappes entières à l'appel des clubs idoines, des 2CV, des Buggies, des Jeeps, des Ford Mustang, des Mathis, des motos, et même une charmante escouade de Renault 4CV ont côtoyé les voitures des particuliers, enthousiastes et éclairés, en Simca Beaulieu, Citroën C6 « Coupé Docteur » ou BMW 328 d'avant-guerre. Sans oublier les autos de course, alignées sur le thème du rallye, retenu pour l'édition 2010.
 Si certaines commencent à devenir célèbres dans les manifestations locales, d'autres apparaissent au gré des acquisitions ou restaurations de leurs propriétaires. Ainsi Benoît Diringer, organisateur du plus gros rassemblement de Renault 16, et sa « Seize » de 1969, restaurée et conforme au millésime jusqu'au bout des autocollants. « La R16 est ma madeleine de Proust, confie ce collectionneur qui ne jure plus que par elle, depuis qu'il a récupéré celle de son beau-père, dans un état d'origine exceptionnel. En 99, il voulait la vendre, mais on lui en offrait une misère. Vexé, il a proposé de me la donner. Ma femme était d'accord, et moi, j'ai un peu soupiré ! »

Un vrai jouet en tôle

      Une fois derrière le volant, les souvenirs d'enfance refont surface. Son propre père ayant eu une R16, qui, fatiguée, sera retirée de la circulation sur les conseils du garage Zeh. « Le bruit du moteur, combiné aux odeurs, au visuel, ont ravivé ma mémoire. Le feu du ciel est tombé dedans ! »
 Autre vallée, mais passion identique et dévorante pour Laurent, de Pfaffenheim, qui présentait au public un fringant pick-up Peugeot 202 UH de 1947, arborant les couleurs d'un célèbre fabriquant de pneumatiques clermontois, et affublée du non moins fameux bibendum. Un vrai jouet en tôle... « Elle traînait dans une grange. J'ai mis quatre ans à la restaurer ». Et il a absolument tout fait lui-même. Conforme à la véritable version d'époque, ses logos ont été réalisés à l'aérographe par Serge Kientzler, de Bennwihr. « Je ne savais pas quelle couleur choisir, après avoir restauré une Traction, une Dauphine, une B14... » Et le succès de la chatoyante livrée ne s'est pas démenti, tout comme celui de cet incontournable rendez-vous des amateurs de voitures classiques.

 
 
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