Pour la quatrième année, le 15 août, des baptêmes de trikes ont été organisés toute la journée au centre-ville de Guebwiller, sous l'égide de l'ATG, l'association des animations touristiques locale. Les amateurs de sensations fortes ont été au rendez-vous. Derniers préparatifs avant le départ pour Lorna, 8 ans, d'Ensisheim. La fillette enfile le casque et les lunettes réglementaires et prend place à l'arrière l'engin à trois roues. Peur ? « Un petit peu », sourit-elle. La conductrice du trike la rassure : « Je ne vais pas aller trop vite... »  C'est parti pour une virée au centre de Guebwiller. Un tour de 5 à 10 minutes, sur l'un des huit véhicules mis à disposition par le club des Trikeurs de l'est. Le baptême est payant, mais les vingt membres du club sont là en tant que bénévoles. « Tous les bénéfices sont reversés aux Restos du coeur », explique le président, Maurice Kohler. L'an passé, « 615€ avaient été récoltés », souligne Michel Ruh, le président de l'ATG. « A l'avant, on a les mêmes sensations qu'en moto »  Au son de la musique country, les départs s'enchaînent devant l'hôtel de ville. De temps en temps, un vieux tacot défile sous les applaudissements. Avant de rejoindre l'exposition de voitures et motos anciennes, organisée par l'ATG sur la place adjacente, avec la participation des clubs des Vieux volants franc-comtois, Citroën DS-ID et des fous du volant.  Parmi les amateurs de sensations fortes, les plus jeunes sont nombreux. Florian, 4 ans et demi, en redemande. « Trop bien », résume-t-il. Après un premier tour, il souhaite essayer un deuxième trike, qui lui semble « démarrer plus vite » que le précédent.  A l'issue de son baptême, Alexandre, 12 ans et demi, se dit de son côté « stupéfait par la vitesse » atteint par l'engin - soumis aux mêmes limitations que les autres véhicules : les moteurs de propulsion « sont les mêmes que ceux des voitures », rappelle Maurice Kohler. « Le moment que j'ai préféré, c'est quand on est passé dans la rue principale à pleine vitesse », poursuit Alexandre.  De quoi réjouir les Trikeurs de l'Est et l'ATG. En plus d'une action de solidarité, ils auront réussi « à faire découvrir aux gens les plaisirs du trike, indique le président du club. A l'avant, on a les mêmes sensations qu'en moto ». Avec, en prime, la possibilité de balader sa petite famille.

Les enfants ont été nombreux à tester les trikes. (Photo DNA)